15 novembre 1933 à Béthune 5ème partie
par minloute le, 15/05/2005La cultivatrice entra dans sa demeure, quand, elle vit surgir un homme qui brandissait une hache.
Le bandit, avec une cruauté inouïe lui fracassa la crâne à coups redoublés.
Il coupa même les doigts de la main de sa victime alors qu elle cherchait à se protéger la tête.
L'autopsie qui a été pratiquée plus tard, révéla que les 9 coups de hache que l'assassin avait portés étaient tous mortels, la tête était d ailleurs réduite en bouillie.
Son crime accompli, l'assassin s'essuya les mains puis s'empara des économies de sa victime.
Avant de quitter les lieux, ch' cabot ligota plusieurs chaises qu'il sortit dans le jardin, sans doute déjà pour détourner les investigations de la justice.
Il jeta ensuite la hache dans le fossé en bordure du jardin, revint devant la maison, il s'essuya les pieds qui étaient éclaboussés de sang dans l'herbe avant de gagner le grand large.
Mais le misérable avait été vu par une marchande de journaux en tournée.
Muni de l'argent de sa victime, ch' cabot fit plusieurs haltes dans les cafés voisins et regagna Béthune dans l'aprés midi.
Le dimanche soir ch' cabot qui était alors riche d'une bonne douzaine de mille francs fit la rencontre de 2 escarpes de son acabit.
Dans les cafés de la rue de Lille, il fit la fête avec eux en payant les consommations avec des billets de 1000 francs qu'il avait fourré dans ses poches.
Pour expliquer la provenance de l'argent dont il était en possession, il raconta qu il avait touché sa pension alors qu il ne fut jamais titulaire d'aucune retraite.