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Carvin, Fosse Sainte Barbe
par kiki le, 15/09/2007  

CARVIN Juillet 1857 : top départ pour la ruée vers l’or noir

Voici 150 ans, Carvin comptait alors quelques 6 000 âmes et cultivait paisiblement son âme de bourg non seulement traditionnellement commerçant et agricole, mais s’ouvrant à l’industrie avec une importante activité sucrière.

En cet été 1857, c’est une douce mélodie en sous-sol, celle du forage qui va irrémédiablement métamorphoser son visage…

1857 : c’en est déjà fini du temps de l’innocence. Depuis 17 ans l’or noir a été flairé dans les entrailles oigninoises et, petit à petit, semble se dessiner une géographie cohérente de filon minier. Dans un premier temps, de l’ Escarpelle à Lillers, la banane minière connaît sa première esquisse.

Une épopée industrielle embryonnaire qui attise bien évidemment les convoitises, chacun évaluant les limites de cette fameuse banane miraculeuse. C’est ce fol espoir qui fédère les énergies de trois industriels prêts à miser tout sur le noir.

Ceux-ci, MM. Grenier, Descat-Leleux et Lecoq, respectivement brasseur, manufacturier et patron de sucrerie, travaillent depuis la fin 1856 à l’hypothèse du développement du filon au nord de la zone déjà exploitée. Un site que d’autres, avant eux, se seront refusés à inclure dans la cartographie minière.

Sous l’ impulsion de M. Grenier, la société libre de recherche ainsi créée est primitivement appelée « La Basséenne ». Mais, dès que le noir sera mis, elle prendra plus logiquement l’appellation « Société houillère de Carvin », plus précisément le 29 Juillet 1857.

Ce noir. C’est entre Carvin et Annoeullin qu’il sera déniché, au lieu-dit Sainte Barbe après quelques recherches primitives aux confins du territoire provinois en février 1857.

En juin, la présence de houille est avérée et officiellement attestée.

Commencent alors une multitude de forages et une véritable course à l’échalote, les compagnie voisines de Meurchin et Courrières disputant âprement aux néophytes la propriété des concessions. Une épopée aussi impitoyable que la ruée vers l’or vécue, en parallèle, dans le Far west américain…

Cette guerre perpétuelle n’empêche pas la société de Carvin de lancer sa première exploitation avec l’ouverture du puits n° 1 , induisant la construction d’une voie pavée de 300 mètres reliant le site à la route départementale.

Les machines les plus performantes seront commandées aux maisons Cavé ( Paris) et Jésuprez ( Lille), et notamment une machine d’extraction de 120 chevaux.

1500 hectolitres par jour
Par ailleurs, afin d’amorcer la pompe, deux mille actions ont été émises, toutes couvertes par les membres fondateurs de la société houillère de Carvin et leurs proches.

Et l’enthousiasme est de rigueur du côté carvinois où, dès le début de l’extraction, quelque 1 500 hectolitres sont extraits quotidiennement là où nombre de sociétés voisines tirent encore la langue.

Alentours, dès l’ouverture du puits en 1857, un premier coron de quarante maisonnettes sortira de terre. Et l’aventure de commencer… pour rapidement se multiplier comme des petits pains du nouveau testament.

En 1861, le puits numéro 2 ( fosse 12) naît plus au sud, son extraction commençant deux ans plus tard. Suivra en 1867 la fosse 13 et son fameux puits Saint-Louis.

Une famille qui ne s’élargira qu’avec le siècle suivant lorsqu’en 1902 la fosse 14, ou puits Boudenoot, sortira des entrailles du Mont Soleau pour devenir le tout dernier enfant de la société des mines de Carvin. Ce sera celle qui ira chercher l’or noir au plus profond ( 528 mètres pour 206,5 au n°1 ou 299,2 au n°2 ) et terminera l’histoire esquissée l’été 1857 lorsqu’un jour de 1969 le puits fermera définitivement…

Restait bien alors la fosse 4 mais son histoire était, elle liée à la Compagnie d’Ostricourt. Une autre aventure humaines.

Source : Nord éclair 10 juillet 2007.


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