les frères Flanquart à l'Elysée
par Autrot le, 23/02/2008Les charbonnages de France ont appris l’existence de la magnifique lignée des Flanquart et voudraient qu’on en parle à la radio. Une visite est organisée à Paris pour ces sept frères du secteur de Lens, qui n’ont jamais eu entre eux de véritables chicanes.
Après une réception à la direction générale de Charbonnages, ils assistent à un spectacle au Châtelet. Le lendemain, en matinée ils ont rendez-vous avec l’équipe de Jean Nohain, sur la scène de l’Alhambra. André Leclerc dit la joie de Jaboune d’avoir à présenter au public ces vedettes du travail. L’ambiance est vite crée, nos mineurs sont à l’aise. L’interview se passera bien.
A la visite du « Soldat inconnu », des cinéastes les attendent : on parlera des Flanquart aux actualités qui passeront dans les salles de spectacles. Puis c’est l'Elysée où, en l’absence de Vincent Auriol, ils seront reçus par M. Forgeot, secrétaire général, en présence de M. Laffon, président du Conseil d’administration des HBNPC.
Après d’aimables paroles et l’échange d’une lampe de mineur contre un vase de Sèvres, les sept frères visitent quelques bureaux et salons décorés de tapisseries des Gobelins, plusieurs fois séculaires.
C’est à leur sujet qu’Adolphe, pince sans rire, allait déclarer en sortant : " L’étotes malin ach’temps-là. Mi am’maison, j’sus obligé d’canger l’tapisserie tous les ans . Ichi, cha tient d’pus 200 ans. Ch’est bien pus avantageux ! "
(Notre Mine : février 1952)
Photo : A l'Elysée dans le bureau du secrétaire général à la Présidence


