l'abattage par rabot
par PAILLART André le, 13/04/2008L'abattage par rabot.
La mécanisation de l'abattage s'est avérée nécessaire dés la fin des années 40 pour, à la fois, augmenter la production et la productivité, baisser le prix de revient et réduire la peine des hommes qui, jusqu'alors, n'employaient que le marteau piqueur et la pelle.
Le rabot, qui était expérimental, bélier, à tourelles, sans recul ou autres, a fini par devenir le principal outil d'abattage en taille.
Il a fallu des années pour trouver les outils s'adaptant le mieux aux conditions de gisement rencontrées dans le Nord Pas de Calais.
Ce fut le rabot ancré dans les gisements à plat ou peu pentés et le scrapper chaîne dans les gisements pentés du Douaisis et du Valenciennois.
Rapidement, le rabot fut conçu pour être entrainé par une chaîne sans fin avec poulies à gorges en tête et pied de taille.
Les premiers engins avaient la chaîne de traction à l'air libre, ce qui entraînait bien des dangers.
Le rabot ancré permet de mettre les chaînes (traction et retour) sous gaine asservie ou blindée, tout en augmentant son efficacité.
En photos:
Photo 1 : Tête de rabot en action sous les piles de soutènements en taille
Photo 2: Rabot en action dans une taille moderne en 1979.
Photo 3: Rabot Gleithobel en action dans la taille Alphonse du siège 4 de Lens en 1976.
Photo 4: Conducteur de rabot au 6.14 de Fouquières.
Sources: Résumé de texte de l'anthologie Relais 1990. Commentaires relatifs au rabot ancré: Equettes - janvier 1963
Photos illustrant ce sujet issues de divers magasines des Houillères.


