aller aux toilettes!
par domingues le, 02/03/2009En lisant l'article de Minloute "déchinte al'caffe", je me suis souvenue de ma peur d'aller aux toilettes la nuit, à l'époque où cela se passait dehors. Il fallait d'abord descendre l'escalier sans faire trop de bruit pour ne pas réveiller tout le monde. Les escaliers qui craquent, déjà ça donne un peu le frisson. Puis traverser tout le bas de la maison pour arriver à la porte de la cuisine qui donnait sur la cour. Une fois la clé tournée dans la serrure, la peur vous reprend: tout est possible car vous entrez dans un monde inquiétant et terrible, la cour où se trouve les toilettes! Mais vous n'avez pas fini, car dans la cour, il y a la porte qui donne sur le jardin et le jardin si agréable le jour devient un univers impitoyable la nuit quand vous avez 8 ou 9 ans. Mais quand il faut y aller, on y va! Et attention car les toilettes c'était pas comme aujourd'hui. Je vous épargne les détails mais qui n'a pas connu ce lieu, n'a rien connu. Et quand, tout à coup on se souvient (alors qu'enfin on est installé) de la terrifiante histoire de la "main noire" qui circulait à l'école Marmottan de Bruay alors on atteint le sommet des terreurs enfantines. Cette "main noire" était censée attraper les enfants pour les faire tomber au fond des toilettes. Quand j'y pense les frissons me reviennent. Mais bon, nous avons supporté tout cela sans imaginer un jour notre confort d'aujourd'hui. Je n'ai pas le talent pour écrire en patois mais cette histoire fait partie de notre vie dans nos corons. Amitiés à toutes et tous . Monique
par lefero le, 03/03/2009Bin nouz'autes ch'étot pas d'peur qu'in trannot mais plutot d'frod
ch'trone i étot au fond del'cour ch't à dire déhors et in hiver in s'gélot ses ...
aprés min pére i a couvert l'cour cha allot miux mais ch'étot quand même pas ch'grind luxe.
sans compter qui fallot vider d'timps in timps et tout ch'coron i étot imbaumé.
et pis ches réflexions d'ches vojins : qu'o qui mingent cheux là pour imbrenner comme cha ?
in leu rinvoyot leus réflexions quand ch'étot leur tour.
allez à dé mes gins.