pour le meilleur et le pire , les femmes de mineur
par minloute le, 14/05/2011extrait du journal "le tremplin du siècle" " Pour le meileur et pour le pire
si la vie des mineurs était dure, celle de leurs épouses n était pas facile non plus
l' une d' elles, Mme Monique Picart , se souvient ...
Les mineurs avaient comme chacun sait, un travail dangereux
Comment viviez vous l absence de votre mari?
chaque jour à l'heure du travail, c' était le meme sentiment d' angoisse et ensuite l' attente.
on essayait de ne pas penser au pire mais ce n ' était pas toujours facile
au début mon mari était piqueur, c' était vraiment difficile de le savoir travaillant dans des tailles parfois très étroites
puis je l ai poussé à faire des études
il m a écoutée et il est devenu électromécanicien
bon, il était toujours au fond, mais c 'était une activité quand meme moins dangereuse
cependant cela ne la pas empéché d' etre accidenté et dès lors ce n ' était de plus en plus pénible pour moi de le voir partir chaque soir, car en plus il travaillait la nuit
comment perceviez vous la mine et le travail des mineurs ?
Je n ai jamais pu descendre au fond pour me rendre compte par moi meme car c'était interdit à toute personne étrangère à la mine
je suis allée une fois sur le carreau de la mine pour lui apporter son briquet , et j aurai été incapable de le reconnaitre s' il ne s' était pas avancé vers moi , tellement il était sale
sinon , de la mine, je n ai connu que le linge à nettoyer,le briquet à préparer, la tonne de charbon plus le bois à rentrer et ...les souris au fond du sac, car ces petites betes étaient fréquentes dans les galeries
c' était un indicateur de sécurité : leur présence garantissait l' absence de grisou
Depuis que votre mari est retraité, votre vie a t elle changé ?
Oh oui ! les angoisses, le stress, la peur de ne pas le voir revenir, c'est fini
maintenant nous profitons de la vie, nous voyageons et la mine pour moi, ce n est plus qu un mauvais souvenir"