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Histoire des mines du Boulonnais
par PAILLART André le, 19/02/2012  

Quoique situé dans le département du Pas-de-Calais, le Bassin d' Hardinghen ou du Boulonnais, est distinct de ce qu'on appelle le nouveau bassin houiller du Pas-de-Calais.
Il est constitué par un ilot de terrain carbonifère existant entre Boulogne et Calais, à 45 km au nord-ouest de l'extrémité de la grande formation houillère qui s'étend de Mons à Fléchinelle, en passant par Valenciennes, Douai et Béthune.

Depuis la découverte du nouveau Bassin du Pas-de-Calais, à partir de 1850, on considérait le bassin du Boulonnais comme la continuation du premier.
De nombreux travaux de recherches ont été effectués dans l'intervalle qui sépare ces deux bassins en vue d'établir leur liaison ; mais aucune des ces recherches n'a abouti jusqu'à ce jour, et toutes ont rencontré au dessous des morts-terrains, des formations dévoniennes.

La découverte de la houille dans le Boulonnais est antérieure de plus de 30 ans à celle faite dans le Hainaut français, à Fresnes, en 1720.
Dés la fin du XVIIe siècle, il y existait des travaux d'exploitation, exécutés par les seigneurs hauts-justiciers ou par les concessions de leurs privilèges.
Aujourd'hui, le bassin est divisé en trois concessions, savoir:

1) D'Hardinghen, la plus ancienne, instituée le 11 nivôse an VIII, s'étendant sur les territoires de Rety, Ferques et Hardinghen et d'une superficie de 3431 hectares.

2) De Fiennes, instituée par ordonnance du 29 décembre 1840 et d'une superficie de 431 hectares.

3) De Ferques, instituée par ordonnance du 27 janvier 1837 et d'une superficie de 1364 hectares.

Un arrêt du conseil d' État du 16 juillet 1689, avait accordé au duc de Montausier, "pendant le temps de 40 années, le don et permission de faire ouvrir et fouiller dans l' étendue des terres et seigneuries de l'obéissance de S.M., toutes les mines et minières de charbon de terre qu'il découvrira, etc...."
Ce privilège fut confirmé par arrêt du Conseil d' Etat du 29 avril 1692 à la duchesse d' Usez, sa fille.
Celle ci consentit aux sieurs Taigny et de Mason le droit de fouiller les terres de Rety, Austry et Arquiaux, situées dans le Boulonnais, dont il étaient seigneurs hauts-justiciers et propriétaires.
Enfin, le 30 septembre 1709, la duchesse d' Usez céda son privilège au duc d' Aumont.

Exploitation en 1724.
L'arrêt du 16 juillet 1689, en faveur du duc de Montausier portait la réserve suivante:
".....sans néanmoins que le dit duc puisse empêcher les propriétaires de continuer à faire travailler les mines qui sont ouvertes".
Il est certain qu'en 1724, il existait déjà des exploitations; c'est ce qui résulte d'un traité du 8 juin de ladite année intervenu entre le duc Crevant d' Humières, gouverneur du Boulonnais et le comte de Bucamp.
Ce traité indique que des transactions commerciales avaient déjà lieu à cette époque, tant sur les lieux d'exploitation qu'à un dépôt établi à Guines.


Famille Desandrouin.
De 1724 à 1730, le duc d' Aumont avait cédé ses droits sur les mines d' Hardinghen à François Joseph Desandrouin, seigneur de Longbois.
A sa mort arrivée en 1731, l'un de ses parents, Pierre Desandrouin-Desnoëlles lui succéda.
Ce dernier étant maître de verrerie à Fresnes; il avait coopéré avec son frère Jacques à la découverte de la houille à Fresnes, et s'était ensuite retiré de la Société.

Pierre Desandrouin vint habiter Hardinghen, fit prospérer les mines et mourut le 29 mai 1764 sans postérité.
Il légua ses mines et autres propriétés d' Hardinghen à son neveu, François-Théodore Desandrouin.
Ce dernier mourut en 1802, et les mines d' Hardinghen passèrent aux mains de ses soeurs er de son frère Pierre-Benoit qui mourut en 1811.
Sa succession échut à sa fille qui avait épousé le comte Liedekerke-Beaufort.
Celui ci racheta toutes les parts des mines d' Hardinghen qui n'avaient point été dévolues à sa femme.
Leurs enfants, le comte de Liedekerke et Madame de Cunchy, vendirent en janvier 1838, la propriété des mines à différentes personnes qui s'étaient constituées en Société, sous le nom de Société de Fiennes et d' Hardinghen, et dans laquelle ils s'intéressèrent pour un assez grand nombre d'actions.

Le Boulonnais, dit Morand en 1774, fournissait autrefois la houille à l' Artois, à la Flandre par le canal de Calais et par la rivière d' Aa qui séparait la Flandre d'avec la Picardie.
En 1786 300 à 400 mineurs y sont employés.
Ces mines ont été, en général, mal exploitées.
On y a fait une quantité de fosses qui, sans avoir été creusées à une profondeur suffisante, ont été abandonnées après avoir extrait irrégulièrement la houille qu'on a pu arracher des veines supérieures.

En 1810, les veines de charbon sont au nombre de 5, leur épaisseur varie de 0,35 m à 1m, et la distance entre elles est de 27 à 37 m.
Leur exploitation s'est étendue sur une distance variant de 390 à 1171 m et sur une profondeur de 312 m.
A cette date sur les 7 fosses ouvertes, 4 seulement étaient encore en activité.
L'extraction s'opère au moyen de machines à molettes et produit journellement 30 tonnes.
L'on n'y emploie ni machine à feu, ni pompe, parce qu'elles ne sont pas nécessaires à l'épuisement des eaux.


Sources d'après l'ouvrage " Le Bassin Houiller du Pas-de-Calais " d' E. VUILLEMIN, ingénieur administrateur des Mines d' Aniche datant de 1880 (collection personnelle).

En photos:

La page entête de l'ouvrage de référence

Coupe verticale des trois principaux puits de la Compagnie d' Hardinghen, à savoir les fosses Dusouich, La Renaissance et La Providence.

par galibot13 le, 19/02/2012

tout pétit jé m'rappelle dé l'fosse à Ferques quand j'allos à mon ed grand-père, al étot à gauche in allant vers Marquise . min grand-pere y étot marbrier

par maurice devos le, 21/02/2012

ya pas bin longtemps qu'ech'sais qu'yavot du carbon din ch'boulonnais, ché vrai qu'comme in dit toudis in n'd'apprind tous les jours et à tout' ache


  ( 2 photos)  


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