Ches Poïus de ch'Front d'Picardie (chanson)
par sacavis le, 29/11/2012Un grand bonjour aux ch’tis
Une amie m’a donnée quelques vieux documents en ch’ti que j’ai du mal à lire, étant plutôt Parigot Un grand bonjour aux ch’tis
Une amie m’a donnée quelques vieux documents en ch’ti que j’ai du mal à lire, étant plutôt Parigot (Parigot tête de veau, Parisien tête de chien).
L’un d’eux m’a paru intéressant : c’est une Canchon d’Guerre écrite par Louis Seurvat des Rosati Picards. Elle est datée de Ailly-sur-Noye – 1er mai 1915.
L’auteur était de Ches Poïus de ch’Front d’Picardie.
En mémoire de ce brave soldat qui, peut-être, n’a pas survécu jusqu’au 11 novembre 1918, il m’a semblé qu’il fallait conserver ce document et en faire profiter les Picards du coin.
J’ai aussi quelques coupures de journaux dont une mentionne la catastrophe de Courrières (samedi 10 mars 1906) ce qui permet de les dater.
Très cordialement, Sacavis.
En photo la chanson de Louis Seurvat
Louis Seurvat, poète patoisant picard (1858-1932) est de Ailly-sur-Noye, région sud d'Amiens, c'est donc du picard amiénois un peu différent de notre ch'ti
Mais tout à fait compréhensible
très touché par chte canchon, min grand père Amédée y a été blessé le 12 septempe 1916 aux abords de Combles , pas loin du bois d'Anderlu et de la ferme Le Priez
y a eu plus d' morts durant les offensives dans la Somme, que sur le front de Verdun
in parle plus d' Verdun pasque chéto un endroit symbolique pour ché deux zarmées, in pouvo pas perte la face et fallo coute que coute garder ses positions
j a eu la chance aussi qu' min père im' donne LE liffe, j' dis Le liffe, pasque chéto l' liffe d' chevet d min grand père, chéto en fait un des soldats d' sin régiment qui raconto leur parcours durant ché momints là
( 4 photos)