pélerinage en Artois, les canadiens partie5
par bourdonb le, 30/10/2005Puis les deux divisions du Sud s'élancent impétueusement et en masse à l'attaque de Farbus où niche l'artillerie ennemie. Les Allemands continuent de tirer, se font tuer sur place. Au prix d'une bataille sans pitié, avec des pertes sévères de part et d'autre, Thélus tombe aux mains des Canadiens. Utilisant le matériel capturé,, ceux-ci envoient des milliers d'obus sur les lignes allemandes, obus qui dégagent pour la plupart des gaz asphyxiants.
Les troupes opérant au Nord, après avoir traversé le « no man's land » s'installent sur les terrains assignés, sauf en un point: la colline 145 qu'elles ne réussissent pas à enlever.
L'effet de surprise passé, les Allemands contre-attaquent au centre vers 10 heures. Sans succès. Puis au sud, vers 13 heures, où ils sont repoussés sur la ligne Farbus Willerval. D'autres troupes se concentrent près de Givenchy, gagnent Vimy. Les canons canadiens leur barrent la route. Les Allemands se dirigent alors vers Bailleul que tiennent les Anglais. Ceux-ci enrayent la dernière contre-attaque. Les Alliés restent maîtres de la situation.
En ce 9 avril, d'un élan irrésistible et malgré, la terre gluante, les Canadiens ont enfoncé les lignes allemandes sur une profondeur atteignant parfois 4 km. Ils tiennent la quasi-totalité de la crête de Vimy rapidement aménagée suivant un plan préparé de longue date.
Le 10, ils prennent la colline 145. Au soir, ils sont maîtres de la totalité de la crête.
Mais les Allemands occupent toujours les pentes qui donnent sur la plaine de Lens et, à l'arrière, leur artillerie arrose d'obus leurs anciennes positions. Ils contre-attaquent du côté de Givenchy.
L'état-major allié, est décidé d'aller jusqu'au bout. Il ordonne le 11 une attaque générale, mais une tempête de neige empêche tout mouvement de troupes.
Sur les pentes de la crête, les Allemands sont cependant soumis à un feu plongeant incessant. La position devient bien vite intenable. Le 13, ils rompent le contact, reculent. C'est la retraite.
Les quatre divisions canadiennes s'ébranlent. Le soir même, elles occupent le terrain sur une ligne en avant de Givenchy, de Vimy et de Willerval. S'aidant des canons capturés, les Canadiens lancent sur Avion des obus asphyxiants pris à l'ennemi.