la pédagogie, Ecole J.Jaurès Bruay 1932
par Ch'Zio le, 12/01/2006Comment obtenait-on de bons résultats avec, en moyenne, 55 élèves par classe. Sans doute par la quantité de travail personnel imposé aux élèves: nous avions tous les jours une étude surveillée jusqu'à 18 h (et à l'école primaire supérieure c'était jusqu'à 19 h). Tous les jours nous y faisions cinq exercices de grammaire et cinq problèmes d'arithmétique.
Nous n'en souffrions pas et considérions ces études comme un jeu, une compétition entre nous pour voir celui qui terminerait le premier ses cinq problèmes avec les bonnes réponses. Et nos camarades polonais étaient particulièrement forts à ce jeu là.
Notre génération a, en général, une bonne orthographe : jusqu'au brevet élémentaire nous avons fait une dictée tous les jours !
De plus, quand je revenais avec une punition à faire à la maison (ce qui était quand même assez rare !), mon papa ne demandait pas un rendez-vous à l'instituteur pour contester cette punition. Il la doublait automatiquement!
Une des solutions aux problèmes actuels serait sans doute que, enseignants et parents, exigent un peu plus de travail personnel de nos chères têtes blondes.