la catastrophe de La Clarence 1912 6ème partie
par minloute le, 12/04/2005L'ingénieur en chef et ses adjoints , des délégués mineurs et des chefs porion quittèrent l'accrochage.
Partout c'était un spectacle de désolation; des cadavres, des chevaux éventrés, des berlines renversées, des rails tordus, des bois brisés.
A mesure que les sauveteurs avançaient, des mineurs déblayaient les voies, remplaçaient les bois de soutènement, pendant que d'autres transportaient les corps jusqu'à l'accrochage.
Aux abords de la fosse, où des scènes déchirantes se déroulaient, le bruit courait qu'il y avait des rescapés.
Une demie heure après l'explosion, l'ingénieur et le chef surveillant avaient trouvé 3 hommes, ils parvinrent à les réanimer.
Un jeune conducteur fut miraculeusement épargné.
Son cheval fut tué, lui même était dans une berline vide.
Le souffle et la flamme passèrent par dessus sans l'atteindre.
Vers 23h une autre équipe remonta 2 ouvriers vivants qu'elle avait découverts réfugiés à l'accrochage 933 du puits de retour.
Il s'agissait de mineurs de la veine A, qui, n'ayant pu se sauver par la bowette sud à 1000 m à cause des fumées, étaient remontés par les retours et avaient gagné les abords du 2ème puits où ils attendaient, transis, depuis plusieurs heures, à l'extrémité de la galerie de communication entre les 2 puits.
Le chef du groupe de secours proposa de franchir un gros éboulement obstruant la veine 7 couchabt, derrière laquelle devaient être 3 italiens.
L'ingénieur en chef donna son accord, 6 sauveteurs furent attachés à cette tâche.