la catastrophe de La Clarence 1912 11 ème partie
par minloute le, 13/04/2005Il exposa les faits
"la situation est excessivement grave.
En raison de la forte teneur en oxyde de carbone et en grisou, nous ne pouvons plus assurer la sécurité.
Je sais qu'il reste encore 30 corps au fond de la mine.
Il était de notre devoir de tout tenter pour les ramener, pour les rendre à leurs familles.
Mais devons nous exposer la vie des sauveteurs ?
4 d'entre eux ont été mortellement blessés.
Demain il risquerait d'en avoir davantage.
2 solutions se présentent à nous
Barrer la bowette Couchant mais il y a crainte d'explosion.
Ou attendre en continuant à observer.
Et quand on sera absolument certain qu'il n'y a plus de vivants dans la mine, y envoyer de l'eau pour éteindre l'Incendie".
Malgré quelques réticences, dues au souvenir de la catastrophe de Courrières, et la peur de se voir repprocher un jour d'avoir noyé la fosse alors qu'il pouvait y avoir des survivants, il fut décidé d'attendre.
La corporation minière et les familles des disparus réagirent à l'annonce de cette mesure.
Elle se dissipa rapidement car personne ne mit en doute la légitimité de cette décision aussi pénible fut elle.

