RE > les chevaux
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07/10/2007 par : PORTHOS
J'ai connu les deux derniers chevaux au puits 23 de Noyelles sous Lens qui servait d'aération au 9 de Harnes. L'écurie se trouvait près de la recette. Selon le palefrenier, ils étaient remontés toutes les semaines pour se réhabituer au jour dans le but d'être vendus pour les labours. Je ne suis pas resté aseez de temps pour savoir ce qui est advenu réellement.
Pour la petite histoire, ils avaient chacun une barrette en gros cuir par laquelle sortaient les oreilles. Tous les matins, à la prise du travail, l'un devait avoir son sucre, l'autre sa chique, sinon impossible de les faire travailler. De plus, ils savaient compter. Il me semble que c'était 15 barrous pleins et 25 vides. S'il y en avait un de plus dans le train, ils arrêtaient de tirer et il fallait décrocher. C'était fin 1957, début 1958.