historique de Bruay 6ème partie
par minloute le, 29/05/2005A coté de ce puissant personnage, existent d'autres feudataires souvent des vassaux et dont les propriètés et les fiefs s'entremêlent suivant le mode féodal.
Jean de Fléchin et madame de Dampierre en Bray qui ont terre, justice et seigneuries dans la ville, dismage et terroir de Bruay.
Le seigneur de Carenthy, monseigneur de Tiembronne dont les censures s'étendent sur le dimage de souverain de Bruay
Baudoin Dubos, Rifflare de Verquigneul, les seigneurs du Vicquet dont les biens sont absorbés peu à peu par leur suzerain de Béthune
En 1361, le duc de Bourgogne écrit à Jean Wascelier, receveur de Béthune de s'occuper précisément d'un moulin de Bruay " pour faire ce que, pour notre plus grant profit, vous y peusiez faire un molin foleur de drap".
En juin 1380, une des armées anglaises, sous les ordres du Duc de Buckingham, loge à Bruais les Buissières, avant de lever le camp, ses troupes incendient presque toutes les maisons du village.
Le chatelain de La Buissière, Broussart de la Tourelle est félicité par le Duc de Bourgogne, pour les services qu'il a rendu "durant l'effroy par lequel les anglais ont passé par bruais".
Les archives départementales du Pas de Calais possèdent un acte daté du 13 décembre 1413, provenant des chartes de l'abbaye des chartreuses de Gosnay, ce parchemin porte le cachet en cire des échevins de Bruay, sur lequel on peut lire l' inscription latine suivante : sigillum scabinorum de bruaco
On y voit des armoiries attribuées aux comtes de Namur, seigneurs de bruay à cette époque.
L'écusson se lirait en langage héraldique : de gueules à 5 bandes d'argent.
La municipalité s'en est inspirée lors de la confection du cachet de la mairie à l'époque de Jules Marmottan.