les joies du pique-nique
par LA CLO le, 30/10/2007Juste après la guerre dins les années 1947-1948 sûrmint
Vlà inne photo que j’trouffe avec inne « ambiance » particulière, inne joie d’vive s’in dégage. I leur in fallot pas beaucoup pour êtes heureux.
Dès qu’arrivot les beaux jours, mes parints avec d’autes voisins souvint allotent in ballate du côté d’Vimy.
Ch’étot quand même inne expédition ed’Sallau à Vimy cha fait inne trotte in vélo, avec d’sus ches porte-bagages, couverture, casse-croûte et pis mi, et tout et tout….
Bonjour à tous mes gins, mi j'm rapp'lle quind chés parints i z'allott'nt à Lorette, j'sais po si vous connaichez l'côte, mais j' peux vous dir' qu'ale monte raite et bin sur à vélo et mi j'étos d'ssus ch'porte bagache, ej'cros bin qu'ej' devos ete baloté dins tout les sens quand min père y'etot in train d'pédaler in dinseuse.
Et j'voudros dire aussi superbe l' photo.
En complément de LA CLO,
Chez nous le pique nique était un rituel. Mes parents partaient avec un autre couple à savoir m et mme JEROME et leur fils Yves qui avait mon age. C'était un rituel. C'est m. JEROME qui fasait le repas. Excellent cuisinier.
On partait de BRUAY direction la forêt de CRECY en bordure de Somme à côté de Quend plage.
Le jambon était acheté à la petite boucherie en face du relais de la diligence à Hesdigneul les Bethune, le pain acheté à Divion dans la cote du Transvaal. C'était réglé comme du papier à musique. En entrée cornets de macédoine, enduite roosbeef froid. Comme dessert la tarte à la crème vanille que m. JEROME confectionnait.
Ca fait 45 ans tout ça et j'en ai encore le gout dans la bouche. Ca c'est du bon souvenir.
Mais je crois qu'à l'heure actuel cette façon de déjeuner revient d'actualité, certe avec des chips mais ça revient.


