l Hopital Ste Barbe
par minloute le, 17/03/2011en 1933, 15 maisons de la rue de l' Administration sont démolies pour faire place au nouvel hopital d' une cinquantaine de lits
il a été achevé en 1934
il accueillera surtout les mineurs accidentés, et ceux hélas nombreux, victimes de maladies respiratoires
de chaque coté du fronton, 2 médaillons représentent les symboles de la mine : une lampe, une escoupe, un pic et une rivelaine
les soeurs de la communauté de St Vincent de Paul,étaient déjà présentes en 1892 dans le premier hopital d' une vingtaine de lits inaugurés en 1894, il était situé le long de la voie ferrée du n°1
le 14 octobre 1971, marquera la fin des activités des soeurs à l hopital et à leur départ
(d' après le livre de Mr Toursel tome 2)
je me souviens les avoir vu , lorsque j étais enfant, avec leurs cornettes
(vla ché pies , qu in dijo)....
quant à l hopital , il fermera ses portes en 2006
à Fouquières les Lens , l'hopital Ste Barbe a été transformé ein centre ed' réeducation fontionnel din les années 1995 à 2000 , ou tout au moins din chés dates la , passe qu in 1991 j'y ai cor été opéré d'min poignet
ach'teur ya in piscine cauffée , malheureusemint ché quasimint impossipe d'y rintrer pour les insuffisants respiratoire , mais très utile pour chés autes
Minloute parle ed l'hopital Ste Barbe ed Bruay ed ché bonnes soeurs, Si mes souvenirs sont bons, y'avot pas in' congrégation rue Roger Salengro à coté d'ché meupes Mayeur ? Qui ché qui va pouvoir éclairer em'lanterne ? Siouplait.
par Sopraniste de Bruay le, 18/03/2011Pour Boxerman
Après la fermeture de l'Hopital Ste Barbe, les soeurs sont allées rester rue Roger Salengro, mais plus haut que la rue d'Hulluch (maintenant Augustin Caron). Elles faisaient quelques fonctions d'infirmières, mais cela n'a pas duré longtemps..
Nous, blessés à la mine, quand nous passions à l'Hopital Ste Barbe pour le changement de notre pansement, nous décollions celui ci doucement nous même, car arrivés devant ma soeur Louise, elle, elle le décollait d'un seul coup, alors là... houye iouye...
ah ché sur qu ale zavotent te pas la main légère.....comme dijo un vigin, "as' deminder si as' vingeottent pas su ché zhommes" .....
faut dire qu asteure aussi in a bin évolué sur tout c' qui est "douleur" dins ché zhopitaux, chéto pas l' cas à ch' t époque là
mais faut pas accabler que ché soeurs, Lou Marcel i s in souvient ptete, Louisse Defernez qu ale teno sin magasin avec Léonie et sin frère Léon , ale éto aussi infirmière ...
parait que chéto pas eune tendre non pu pour ché piqure, et que comme ché zartilleurs i li fallo un coup long et un coup court avant d' trouver l' objectif avec s' n aiguille ...
Je me rapelle bien des soeurs de l'hopital Ste Barbe pas toutes mais Soeur Marie, Soeur Thérèse, Soeur Louise elles nous faisaient cathéchisme.
Il y en avait d'autres en salle qui soignaient les blessés, mon frère y avait eu son bras coupé suite à un accident d'fond à l'fosse 4.
Mon pére et mon frère qui étaient passés entre leurs mains me parlaient souvent de leur manière d'enlever les pansements, ça ne devait pas faire du bien.
( 2 photos)