pélerinage en Artois, les canadiens partie6
par bourdonb le, 30/10/2005Les jours suivants, ils prennent pied dans les tran¬chées allemandes à l'entrée de Liévin depuis le bois de Riaumont jusqu'à la cité St Pierre.
Mais, la pluie a rendu les chemins boueux, impraticables. Impossible d'aller de l'avant. Le mauvais temps arrête l'offensive canadienne.
L'objectif fixé a toutefois été, atteint : la crête de Vimy est entre les mains des Alliés.
Près de 60000 Canadiens sont tombés sur le sol de France pour la sauvegarde des libertés.
Des fils du Canada ont combattu aux côtés des fils de leurs ancêtres français et anglais.
Le Canada a fait plus. La guerre engendre des misères sur le plan militaire comme sur le plan civil. Il faut soulager ceux qui souffrent. Tout de suite.
Dès l'ouverture des hostilités, le gouvernement cana¬dien militarise la Croix,Rouge, organe civil. Aussitôt l'arrivée en France de la première division canadienne, une Commission établit à Boulogne-sur-Mer un dépôt de vivres, médicaments et matériel achetés avec les fonds recueillis par la Croix-Rouge et destinés aux ambulances et hôpitaux militaires, canadiens et français.
En octobre 1914, le Canada offre à la France une somme de 525000 F pour l'aménagement d'un établissement en hôpital où seraient soignés les soldats français blessés. Installé dans un hôtel de Dinard, cet hôpital fonctionne dès novembre. En septembre 1915, le gouvernement canadien offre au président de la République un hôpital canadien installé à Saint-Cloud, hôpital composé d'éléments démontables pouvant être évacué dans les plus courts délais ; le personnel médical et infirmier de cet hôpital ne compte que des Canadiens-Français.
Parallèlement naissent des oeuvres privées ayant pour but d'aider la population civile.

