1891 la poursuite des pourparlers à Bruay Labuissière
par minloute le, 11/05/2005La situation est assez calme, le service d'ordre qui est assuré par un peloton du 21ème dragons de Saint Omer, 2 compagnies du 110 ème de ligne de Dunkerque et 2 autres compagnies du 73ème, reste l'arme au pied.
Les gendarmes de patrouille dans les corons ont arrété 3 grévistes qui frappaient aux portes et qui criaient "y a pas d'coupe, vive la grève !"
Samedi 2000 mineurs vont écouter à la salle Bonnet, le secrétaire du syndicat de la compagnie des mines de Béthune. Casimir Beugnet rappelle l'origine de la grève.
Puis le président local, Duc, parle du refus qu'a opposé Basly à la commission d'arbitrage désigné par le gouvernement.
Les mineurs ne veulent pas discuter avec le gouvernement mais avec les représentants des compagnies.
Le vendredi 27, sa délégation qui a eu les pleins pouvoirs du congrés, comprenant Basly, Lamendin, Evrard, Paris et Jouveneau , entame des discussions avec les représentants patronaux, à la préfecture d'Arras.
Les pourparlers sont longs et difficiles.
Une seconde réunion est nécessaire.
Les 2 parties doivent faire des concessions.
Un protocole d'accord est en instance d'être signé, en fait , c'est un compromis.

